Comme précisé dans l'article précédent, cet hiver, les classes de 2^nde1, P4 et P6 ont participé à un prix d’écriture poétique lancé par l’association Skeptron (basée à Paris). Les élèves ont lu une sélection de 20 poèmes contemporains, ont voté pour leurs 3 poèmes préférés, et les volontaires ont également pu écrire de la poésie à cette occasion.

Il y a quelques jours, grâce à Françoise Siri (association Skeptron), les élèves ont rencontré une des poètes de la sélection du prix, Pauline Catherinot.

Cette jeune femme qui vit et travaille à Lyon explore les sons et écrit de la poésie sonore, mouvement dont elle est la cheffe de file actuelle. Elle ne cherche pas le beau vers mais la sonorité pour tendre vers l'émotion. Elle a même créé sa propre langue, dont les mots inventés ne sont compris que par elle.

Pauline dit de la poésie que “c’est la rupture, la dissonance. Il n’y a rien de plus intéressant qu’une rupture : vous pouvez tout y trouver, l’émotion, la force et la fragilité, la rage, la création.”

Ces rencontres furent donc l'occasion pour les élèves d'échanger avec l'auteure et de réaliser que la poésie était bel et bien vivante (et jeune !). Ils furent parfois déstabilisés par la manière de Pauline de mettre en voix ses textes mais ont osé se lancer à leur tour dans un petit jeu de lecture chorale surprenant dans lequel la poète était la cheffe d'orchestre. Certains ont profité de l'occasion pour eux aussi poser leur voix, seul ou en petits groupes, sur des poèmes de leur choix.

Des moments précieux... qui nous ont même valu un article dans Le Progrès mercredi 23 mai !