Pendant toute cette année scolaire, les élèves de P2, accompagnés par leur enseignante d'histoire-géographie Mme Arsac, et par Mme Douville, enseignante documentaliste, suivent un large parcours d’Éducation aux Médias et à l'Information.

Dans ce cadre, nous participons au dispositif "Presse et journalisme" proposé par la Bibliothèque municipale de Lyon. La première séance a eu lieu le mercredi 18 janvier, dans les locaux de la bibliothèque de la Part-Dieu. L'objectif était de faire un panorama des médias, d'en retracer l'histoire, et de découvrir les métiers du journalisme.

Erik, élève de la classe, vous en propose en compte-rendu :

Introduction à notre rencontre

Visite du 2ème niveau de la bibliothèque : on y trouve les ouvrages sur la société, les civilisations et un espace spécial dédié à l’actualité, notamment en accès numérique (tablettes ou visionnage de vidéos).

Sur quoi tu t’informes ?

On se retrouve avec nos deux intervenantes, dont Maeva une bénévole en service civique, avec qui nous ouvrons la séance par « sur quoi tu t’informes ? ».

On remarque sans surprise que les réseaux sociaux (Instagram), Internet, la télévision (via TF1, BFM TV…) ou encore le bouche à oreille sont majoritairement les moyens d’informations de notre classe.

Mais je suis positivement surpris par des personnes qui écoutent la radio (sur France Inter par exemple) ou même qui lisent des journaux en format papier.

Connaissez-vous cet évènement ?

L’activité suivante consistait à placer un évènement donné, en lien avec l’histoire des médias, sur une sorte de frise chronologique. Ces différents évènements mettent en valeur le pouvoir de l’information.

Le premier périodique français, La Gazette, est par exemple paru en 1631. Le mot "périodique" désigne une revue, un magazine, un journal, qui a un mode de parution à intervalle régulier. Nous avons mentionné le « J’accuse … ! » d’Émile ZOLA , publié dans L’Aurore en 1898, où on réalise la pression de l’expression contre le pouvoir politique. Il a aussi été question de la loi sur la liberté de la presse de 1881, qui impose un cadre légal à toute publication, notamment pour limiter l’expression d’une haine raciale, ethnique ou religieuse.

Nous avons également évoqué le premier journal télévisé en 1949 sur un voyage en montgolfière : il y avait de la musique ainsi qu’un commentateur en voix off. Puis nous avons découvert que le premier numéro de quotidien Le Monde en format papier est paru en 1944. Au même moment de nouveaux moyens de communication de l’information apparaissent avec les agences de presse comme l’AFP (Agence France Presse). Ces agences vendent des informations auprès des journaux car elles ont des journalistes sur le terrain dans le monde entier. Enfin, nous avons terminé avec Hugo TRAVERS, dit hugodécrypte, qui apparaît en 2015 sur les réseaux sociaux. On a eu un débat pacifique entre mes chers camarades concernant la fiabilité de son travail. Notre intervenante a eu le dernier mot en nous disant qu’il était journaliste et donc se conformait à un code de déontologie (norme que chaque journaliste doit respecter, vérité). Elle a précisé que la ligne éditoriale* pouvait varier, ce qui est notamment très visible entre Le Figaro et L’Humanité : *qui visent-ils ? quels sujets traitent-ils ? comment vont-ils traiter l’information ?

Dans une dernière activité nous avons fait un « vrai ou faux » sur les métiers de l’information : principalement le journaliste, mais aussi le cameraman qui doit certes connaître la technologie mais qui est aussi journaliste.

Enfin on termine cette séance avec ma question que voici : avec cette évolution et les besoins d’économiser le papier, le journal format papier est-il voué à disparaître ? La réponse étant non ! Les amoureux de cet « héritage » peuvent s’en réjouir.