Les étudiants de BTS1 NDRC aux JECO (journées de l’économie) 2018
Cette conférence bien que « technique », a permis aux étudiants de conforter leurs savoirs en économie sur un thème d’actualité, avec de très intéressants développements par les intervenants sur les aspects à court terme de la croissance (conjoncture), mais également sur un plus long terme (aspects structurels de la croissance).
Il s'avère que malgré tous les outils statistiques, méthodes probabilistes, intelligence artificielle, prévoir la croissance s'avère très difficile, et que certains phénomènes ne sont pas modélisables (ex : variation des cours du pétrole, influence du réchauffement climatique (pour les "projections" de croissance à long terme).
Nous mettrons en ligne le compte rendu de cette conférence établi par les étudiants très prochainement.
Prévision de croissance : mission impossible ?
Intervenants
Président : Gilbert Cette
Adjoint au Directeur général des Études et de Relations internationales à la Banque de France et professeur associé à l'Université d'Aix-Marseille
Didier Blanchet
Insee, chercheur associé à l'Institut des Politiques Publiques
Michel Houdebine
Chef économiste, Direction générale du Trésor
Annabelle Mourougane
Chef de Division adjointe au Départment des Affaires Economiques de l’OCDE
Mathieu Plane
Économiste à l'OFCE
Découvrir le Thème
Après une quasi-décennie de stagnation économique, la reprise de l’activité dans la plupart des pays avancés semble tordre le coup à l’idée que la croissance serait définitivement derrière nous. En effet, malgré un certain nombre de risques politiques et déséquilibres macroéconomiques, nous assistons à un phénomène cyclique assez classique de reprise économique poussé par un policy mix global favorable à la croissance. Les facteurs qui ont pesé sur la croissance depuis 2011, en particulier les politiques budgétaires restrictives simultanées durant la phase de consolidation budgétaire, n’ont-ils pas conduit à sous-estimer les capacités de reprise des économies et les cycles économiques ?
Indéniablement, les trajectoires de croissance de long terme des économies avancées ont ralenti au tournant des années 2000 sous les effets du ralentissement des gains de productivité et d’un moindre dynamisme des populations actives. Ce phénomène s’est amplifié depuis 2008 avec la crise des subprime et celle des dettes souveraines. Cependant, les outils actuels ne permettent pas de trancher définitivement sur la bonne délimitation structurelle/conjoncturelle des évolutions économiques. Dans le cas français, le débat sur les capacités de rebond de l’économie hexagonale ne semble pas tranché. Notre croissance est-elle contrainte uniquement par des phénomènes structurels ou reste- t-il encore des facteurs cycliques qui pourraient soutenir la reprise ? Plus largement, la croissance de long terme n’est-elle pas dépendante des dynamiques de court terme ?
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